On en parle

Léon a 14 ans et vit avec sa tante dans une grande pauvreté. Quand sa petite sœur décède, il n’écoute que son cœur et  se rend à l’hôpital pour voir une dernière fois son visage. Mais son corps a disparu ! Lancé sur les traces de mystérieux voleurs, le garçon atterrit dans l’atelier d’un drôle de peintre dont il va devenir l’assistant et le modèle.
 
Tempête dans l’atelier de Géricault est un petit livre passionnant. Les auteurs, en nous faisant suivre le quotidien du jeune Léon, nous permettent par la même occasion d’assister à la création d’un chef d’œuvre de la peinture et de rencontrer  l’artiste qui en est à l’origine.
Le quotidien de Théodore Géricault se dessine donc sous nos yeux ainsi que les étapes de la création de son célèbre tableau Le Radeau de la Méduse. Doutes du créateur, moments de frénésie créatrice, usage de méthodes très controversées, colères « artistiques » …. font ainsi partie de la vie de l’artiste.
Cerise sur le gâteau, un livret documentaire situé en fin de roman éclaire les lecteurs sur le peintre mais aussi l’époque où il a vécu.
Merci Pascale Perrier et Hélène Masson Bouty pour ce moment d’initiation à l’Histoire de l’Art captivant !


Ce roman historique qui nous fait remonter au XIXe siècle nous permet de découvrir la création de la célèbre toile peinte par Théodore Géricault, le Radeau de la Méduse. Le peintre est prêt à tout pour sa peinture ; il parait même qu’il cache des cadavres afin de rendre encore plus réaliste l’œuvre... Léon, un jeune adolescent de 14 ans mène l’enquête : Géricault le prend comme modèle pour sa toile. C’est ainsi que Léon assiste à la réalisation de l’œuvre. Tempête dans l’atelier de Géricault est facile à lire et s’appuie sur des faits historiques afin de révéler les secrets du Radeau de la Méduse.
29 mars 2011, par Antonin

Paroles d'élèves
Léa W.
"Très beau roman, mais des sujets assez choquants (récits des rescapés du radeau, cadavres qui servent de modèles au peintre...). Je suis entrée assez facilement dans l'intimité de l'artiste qui bouillonne pour son œuvre. J'ai découvert en même temps que le narrateur, ce qui donne encore plus de suspense, et je trouve ça bien."

Tristan C.L.
"Le roman m'a plu, mais les seuls moments d'action sont lorsque Moustapha se prend quelque chose sur la tête et que Corréard devient fou, et la seule intrigue est l'homme au billet de banque quand il fait tomber l'enveloppe avec le billet.
En même temps le thème m'a plu car peu de livres parlent de la création d'un tableau et celui-ci parle d'un peintre qui garde des cadavres et est vraiment très investi dans son tableau."

Emma S.
"C'est un livre très descriptif et détaillé sur les sentiments que l'on éprouve lorsque l'on dessine. Les personnages sont des personnes assez mystérieuses.
Cependant l'idée que le peintre cacherait des cadavres dans son atelier me dégoûte un peu.
Malgré tout, je trouve ce roman très instructif."

Charlie J.
"J'ai bien aimé cette œuvre. L'histoire est bien racontée et elle est intéressante."

"J'ai lu, aux Açores, "Tempête dans l'atelier de Géricault" et j'ai aimé le livre et la qualité du travail de recherche qu'il laisse entrevoir." (Catherine, professeur d'arts plastiques)

Année scolaire 2011/2012 : en compétition pour Le Prix du Collège Lou Garlaban (à Aubagne).

Coup de cœur 2010/2011 de La Ronde des livres
"Un très beau roman sur des sujets assez durs (récits des rescapés du radeau ; cadavres qui servent de modèles au peintre) mais finement traités. On rentre facilement dans l’intimité de ce cercle d’artistes bouillonnants, découvrant en même temps que le narrateur le quotidien du peintre, le travail des modèles, les techniques de peinture...
Le roman est suivi d’un dossier sur le contexte historique et artistique de l’époque ainsi que de l’explication de la composition du tableau. " 
Amy Sergent ( Chalindrey) sur le site La Ronde des livres


Une mise en scène du Groupe Maritime de Théâtre
Le Radeau de la Méduse
Résidence du 5 au 23 novembre 2012 | Friche du Panier
Extraits des textes : "Tempête dans l’atelier de Géricault" de Pascale Perrier et Hélène Masson Bouty, "Le naufrage de la Méduse" d’Alexandre Correard et Jean-Baptiste Savigny
A partir des Essais, esquisses "Le radeau de la Méduse", de Géricault
Mise en scène : Gilles Le Moher
Interprétation : Josette Lanlois, Vincent Audat , Gilles Le Moher, distribution en cour
Scénographie : Maïté Childéric
Lumière : en cours
Vidéo : Nicolas Pelinq
On connaît le tableau de Géricault "Le radeau de la Méduse" mais on sait peut-être moins qu’il représente à la fois un événement maritime tragique, un événement artistique important et un événement politique.
Nous plongerons dans cette histoire tragique en regardant naître le tableau. C’est à travers le regard d’un adolescent de 14 ans qui s’initie à la peinture et découvre l’art dans l’atelier de Géricault, que nous suivrons l’histoire du naufrage et la création du tableau.
C’est à travers des faits réels relatés par les deux survivants - Corréard et Savigny que nous essaierons de comprendre les raisons de ce naufrage. En écho à ce naufrage, nous souhaitons évoquer également ce que représente le radeau : un ensemble de gens très divers qui sont dans un même espace et qui doivent résister ensemble, une microsociété dessiné par petite touches autour d’un axe central que serait le drame du Radeau.